Coupe Gambardella : l’aventure s’arrête aux portes des 32ème de finale
Le climat n’était pas forcément à la fête avec une pluie discontinue. Mais le terrain d’honneur, jugé praticable, allait pouvoir être le théâtre de cette rencontre, au titre du 1er tout fédéral de la Coupe Gambardella. Opposés à l’AS St-Priest (région Lyonnaise), les joueurs de Cédric Moreira allaient avoir fort à faire face à une équipe bien classée (4ème) dans son championnat (R1), à l’étage supérieur.
Pour ce match, et afin de faciliter la rapidité du jeu, les petits U13 aixois ont été mobilisés pour jouer le rôle de ramasseurs de balle. Et pour le plus grand plaisir de tous, ces derniers ont été invités à entrer sur le terrain avec leurs ainés, en tenant des drapeaux aux couleurs locales.
Et il ne fallait pas arriver en retard pour ce match : l’AS St-Priest, par l’intermédiaire de son attaquant de pointe très en jambe allait attaquer la rencontre sur les chapeaux de roue et porter le danger danger sur le but d’Hugo Piasco, le portier aixois dès les premières secondes. Après 10 minutes de jeu, l’ouverture du score, sur un centre repris de la tête par l’attaquant lyonnais crucifiant le pauvre Piasco, refroidissait l’ambiance…(0-1)
Mais loin d’être abattus, les coéquipiers de Mattis Granon, redressait la tête et bien plus encore : les aixois allaient bientôt faire plus que jeu égal et le score aurait pu être favorable au PAFC sans un gardien lyonnais en forme et un Yohan Zémoura un peu plus pesant sur la défense de St-Priest.
En seconde période, à la suite d’un penalty très contestable, Hugo Piasco se montrait une fois de plus être décisif en détournant une « panenka » moyennement exécutée. On aurait pu espérer un retournement de situation mais c’était sans compter sur un gardien adverse lui aussi auteur de parades déterminantes.
Malheureusement, en toute fin de match, les joueurs de St-Priest mettaient fin à l’aventure aixoise dans cette compétition en aggravant le score (0-2). Le troisième but (0-3) est anecdotique puisque la messe était dite.
Il n’y a pas de regret à avoir, ni à rougir : l’adversaire était plus fort ce jour-là, le match de haut niveau et si ce niveau est conservé en championnat, on ne peut être qu’optimiste pour la suite.